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Les Iraniens votent au second tour de la présidentielle opposant un réformiste à un ultraconservateur

Les Iraniens votent vendredi 5 juillet pour le second tour de l’élection présidentielle, qui oppose le député réformateur Masoud Pezeshkian à un ancien négociateur nucléaire, l’ultraconservateur Saïd Jalili.

Le scrutin est suivi avec attention à l’étranger alors que l’Iran, poids lourd du Moyen-Orient, est au cœur de plusieurs crises géopolitiques, de la guerre à Gaza au dossier nucléaire, dans lesquelles le pays s’oppose aux pays occidentaux, notamment les Etats-Unis, son ennemi juré.

Quelque 61 millions d’Iraniens sont appelés aux urnes dans les 58 638 bureaux de vote du pays depuis 8 heures. Les opérations de vote ont été prolongées jusqu’à 20 heures. Les résultats sont attendus samedi.

Une élection organisée à la hâte 

Arrivé en tête au premier tour avec 42,4% des voix, Masoud Pezeshkian plaide pour un Iran plus ouvert à l’Occident. Saïd Jalili, qui a obtenu 38,6% des votes, est lui connu pour ses positions inflexibles face aux puissances occidentales.

Masoud Pezeshkian, 69 ans, a reçu le soutien des anciens présidents, le réformiste Mohammad Khatami et le modéré Hassan Rohani. Son rival, 58 ans, a lui notamment l’appui de Mohammad Bagher Ghalibaf, le président conservateur du Parlement, arrivé troisième avec 13,8% des voix au premier tour.

L’élection, organisée à la hâte pour remplacer le président ultraconservateur Ebrahim Raïssi, tué dans un accident d’hélicoptère le 19 mai, se tient dans un contexte de mécontentement populaire face notamment à l’état de l’économie frappée par des sanctions internationales.

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